mardi 23 octobre 2007

La hausse des taux des crédits immobiliers n'a pas pénalisé tous les emprunteurs

Au troisième trimestre, le taux des prêts immobiliers a augmenté, passant de 4,08 % à 4,4 %, malgré un climat de concurrence tendu. Les trois quarts des crédits attribués se tiennent dans une fourchette de taux de 4,25 % et 5 %. Ce sont les ménages les plus modestes qui bénéficient à plein du nouveau dispositif fiscal de déduction des intérêts des crédits immobiliers et d'un élément plus structurel, la durée, plus longue que la moyenne de leurs emprunts (236 mois en moyenne).

Du coup, leur indicateur de solvabilité entame un redressement spectaculaire. Celui-ci retrouve les niveaux les plus élevés du début des années 2000, relève l'Observatoire du financement des marchés résidentiels-crédit logement. " L'impact est considérable, note Michel Mouillart en charge de l'étude. Pour les ménages percevant moins de 3 SMIC et qui acquièrent un logement dans le neuf, le dispositif fiscal entraîne une baisse de 6,7 points du taux d'effort, soit autant en revenus et une baisse de 6,5 points dans l'ancien. " Pour les ménages gagnant davantage (entre 3 et 5 SMIC), le bénéfice est deux fois moindre, mais leur solvabilité se redresse néanmoins, retrouvant son niveau de 2005. La baisse du taux d'effort est de 3,3 points pour l'acquisition d'un logement dans le neuf et de 3,2 points dans l'ancien.

Source : lesechos.fr

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